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福尔摩斯蓝宝石案法语版[PDF]

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福尔摩斯蓝宝石案法语版[PDF] Arthur Conan Doyle L’ESCARBOUCLE BLEUE Les aventures de Sherlock Holmes (janvier 1892) É d it io n d u g ro u p e « E bo ok s li br es e t gr at u it s » Table des matières L’escarboucle bleue ..............................
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Arthur Conan Doyle L’ESCARBOUCLE BLEUE Les aventures de Sherlock Holmes (janvier 1892) É d it io n d u g ro u p e « E bo ok s li br es e t gr at u it s » Table des matières L’escarboucle bleue .................................................................. 3 Toutes les aventures de Sherlock Holmes ............................. 34 À propos de cette édition électronique ...................................37 - 3 - L’escarboucle bleue C’était le surlendemain de Noël. Je m’étais rendu chez mon ami Sherlock Holmes, afin de lui présenter les vœux d’usage en cette période de l’année. Je le trouvai en robe de chambre pourpre, allongé sur son divan, son râtelier à pipes à portée de la main. Sur le parquet, un tas de journaux, dépliés et froissés, indiquait qu’il avait dépouillé avec soin la presse du matin. On avait approché du divan une chaise, au dossier de laquelle était accroché un chapeau melon, graisseux et minable, bosselé par endroits et qui n’était plus neuf depuis bien longtemps. Une loupe et une pince, posées sur le siège, donnaient à penser que le triste objet n’avait été placé là qu’aux fins d’examen. – Vous êtes occupé, dis-je. Je vous dérange ? – Nullement, Watson ! Je suis au contraire ravi d’avoir un ami avec qui discuter mes conclusions. L’affaire n’a pas la moindre importance, mais ce vieux couvre-chef soulève quelques menus problèmes qui ne sont point dépourvus d’intérêt et qui pourraient être assez instructifs. Je m’assis dans le fauteuil de Holmes et me réchauffai les mains devant le feu qui pétillait dans la cheminée. Il gelait sévèrement et les vitres étaient couvertes d’épaisses fleurs de givre. – J’imagine, déclarai-je, que, malgré son innocente apparence, ce chapeau joue un rôle dans quelque tragique histoire, qu’il est l’indice qui vous permettra d’élucider quelque mystérieuse affaire et de provoquer le châtiment d’un odieux criminel. – Il n’est nullement question de ça ! répondit Holmes en riant. Il ne s’agit pas d’un crime, mais d’un de ces petits incidents amusants qui arrivent nécessairement quand quatre mil lions d’individus se coudoient dans un espace de quelques miles carrés. - 4 - Étant donné la multiplicité et la diversité des activités d’une telle foule, on peut s’attendre à rencontrer toutes les combinaisons d’événements possibles et bien des petits problèmes, intéressants parce que bizarres, mais qui ne relèvent pas pour autant de la criminologie. Nous en avons déjà fait l’expérience. – C’est si vrai, fis-je observer, que, des six affaires qui font l’objet de mes dernières notes, trois au moins ne comportaient aucun crime, au sens légal du mot. – Très juste Vous faites allusion à la récupération des papiers d’Irène Adler, à la curieuse affaire de Miss Mary Sutherland et à l’aventure de l’homme à la lèvre tordue. Je suis convaincu que la petite énigme qui m’intéresse en ce moment ressortit à la même catégorie. Vous connaissez Peterson, le commissionnaire ? – Oui. – C’est à lui qu’appartient ce trophée. – C’est son chapeau ? – Non, non ! Il l’a trouvé. Son propriétaire est inconnu. Je vous demanderai d’examiner ce chapeau, en le considérant, non pas comme un galurin qui n’en peut plus, mais comme un problème intellectuel. Auparavant, toutefois, je veux vous dire comment il est venu ici. Il est arrivé chez moi le matin de Noël, en compagnie d’une belle oie bien grasse, qui, je n’en doute pas, est à l’heure qu’il est en train de rôtir sur le feu de Peterson. Les faits, les voici. Le matin de Noël, vers quatre heures, Peterson – qui, comme vous le savez, est un garçon parfaitement honnête – rentrait chez lui après une petite bombe quand, dans Tottenham Court Road, à la lumière des réverbères, il aperçut, marchant devant lui et zigzaguant un peu, un homme assez grand qui portait une oie sur l’épaule. Au coin de Goodge Street, une querelle éclata entre cet inconnu et une poignée de voyous, dont l’un lui fit sauter son chapeau. L’homme leva sa canne pour se - 5 - défendre et, lui faisant décrire un moulinet au- dessus de sa tête, fracassa la glace du magasin qui se trouvait derrière lui. Peterson se mit à courir pour porter secours au bonhomme, mais celui-ci, stupéfait d’avoir fait voler une vitrine en éclats et peut-être inquiet de voir arriver sur lui un type en uniforme, laissait tomber son oie, tournait les talons et s’évanouissait dans le labyrinthe des petites rues voisines. Les voyous ayant, eux aussi, pris la fuite à son apparition, Peterson restait maître du champ de bataille. Il ramassa le butin, lequel se composait de ce chapeau qui défie les qualificatifs et d’une oie à qui il n’y avait absolument rien à reprocher. – Naturellement, il les a restitués, l’un et l’autre, à leur légitime propriétaire ? – C’est là, mon cher ami, que gît le problème ! Il y avait bien, attachée à la patte gauche de l’oie, une étiquette en carton portant l’inscription : « Pour Mme Henry Baker », on trouve aussi sur la coiffe du chapeau les initiales « H. B. », mais, comme il y a dans notre bonne ville quelques milliers de Baker et quelques centaines de Henry Baker, il est difficile de trouver le bon pour lui rendre son bien. – Finalement, quel parti Peterson a-t-il pris ? – Sachant que la moindre petite énigme m’intéresse, il m’a, le jour de Noël, apporté ses trouvailles. Nous avons gardé l’oie jusqu’à ce matin. Aujourd’hui, malgré le gel, certains signes indiquaient qu’elle « demandait » à être mangée sans délai. Peterson l’a donc emportée vers ce qui est l’inéluctable destin des oies de Noël. Quant au chapeau, je l’ai gardé. – Son propriétaire n’a pas mis deux lignes dans le journal pour le réclamer ? – Non. - 6 - – De sorte que vous n’avez rien qui puisse vous renseigner sur son identité ? – Rien. Mais nous avons le droit de faire quelques petites déductions… – En partant de quoi ? Du chapeau ? – Exactement. – Vous plaisantez ! Qu’est-ce que ce vieux melon pourrait vous apprendre ? – Voici ma loupe, Watson ! Vous connaissez ma méthode. Regardez et dites-moi ce que ce chapeau vous révèle sur la personnalité de son propriétaire. Je pris l’objet sans enthousiasme et l’examinai longuement. C’était un melon noir très ordinaire, qui avait été porté – et pendant très longtemps – par un homme dont la tête ronde n’offrait aucune particularité de conformation. La garniture intérieure, en soie, rouge à l’origine, avait à peu près perdu toute couleur. On ne relevait sur la coiffe aucun nom de fabricant. Il n’y avait que ces initiales « H. B. » dont Holmes m’avait parlé. Le cordonnet manquait, qui aurait dû être fixé à un petit œillet percé dans le feutre du bord. Pour le reste, c’était un chapeau fatigué, tout bosselé, effroyablement poussiéreux, avec çà et là des taches et des parties décolorées qu’on paraissait avoir essayé de dissimuler en les barbouillant d’encre. – Je ne vois rien, dis-je, restituant l’objet à mon ami. – Permettez, Watson ! Vous voyez tout ! Seulement, vous n’osez pas raisonner sur ce que vous voyez. Vous demeurez d’une timidité excessive dans vos conclusions. - 7 - – Alors, puis-je vous demander ce que sont vos propres déductions ? Holmes prit le chapeau en main et le considéra de ce regard perçant qui était chez lui très caractéristique. – Il est peut-être, dit-il, moins riche en enseignements qu’il aurait pu l’être, mais on peut cependant de son examen tirer certaines conclusions qui sont incontestables et d’autres qui représentent à tout le moins de fortes probabilités. Que le propriétaire de ce chapeau soit un intellectuel, c’est évident, bien entendu, comme aussi qu’il ait été, il y a trois ans, dans une assez belle situation de fortune, encore qu’il ait depuis connu des jours difficiles. Il était prévoyant, mais il l’est aujourd’hui bien moins qu’autrefois, ce qui semble indiquer un affaissement de sa moralité, observation, qui, rapprochée de celle que nous avons faite sur le déclin de sa fortune, nous donne à penser qu’il subit quelque influence pernicieuse, celle de la boisson vraisemblablement. Ce vice expliquerait également le fait, patent celui-là, que sa femme a cessé de l’aimer. – Mon cher Holmes ! Ignorant ma protestation, Holmes poursuivait : – Il a pourtant conservé un certain respect de soi-même. C’est un homme qui mène une vie sédentaire, sort peu et se trouve en assez mauvaise condition physique. J’ajoute qu’il est entre deux âges, que ses cheveux grisonnent, qu’il est allé chez le coiffeur ces jours-ci et qu’il se sert d’une brillantine au citron. Tels sont les faits les plus incontestables que ce chapeau nous révèle. J’oubliais ! Il est peu probable que notre homme ait le gaz chez lui. – J’imagine, Holmes, que vous plaisantez ! - 8 - – Pas le moins du monde ! Vous n’allez pas me dire que, connaissant maintenant mes conclusions, vous ne voyez pas comment je les ai obtenues ? – Je suis idiot, je n’en doute pas, mais je dois vous avouer, Holmes, que je suis incapable de vous suivre ! Par exemple, de quoi déduisez-vous que cet homme est un intellectuel ? Pour toute réponse, Holmes mit le chapeau sur sa tête : la coiffure lui couvrit le front tout entier et vint s’arrêter sur l’arête de son nez. – Simple question de volume, dit-il. Un homme qui a un crâne de cette dimension doit avoir quelque chose à l’intérieur. – Et le déclin de sa fortune ? – Ce chapeau est vieux de trois ans. C’est à ce moment-là qu’on a fait ces bords plats, relevés à l’extérieur. Il est de toute première qualité. Regardez le ruban et la garniture intérieure. Si le personnage pouvait se payer un chapeau de prix il y a trois ans, et s’il n’en a pas acheté un autre depuis, c’est évidemment que ses affaires n’ont pas été brillantes ! – Je vous accorde que c’est, en effet, très probable. Mais la prévoyance et l’affaissement de moralité ? Sherlock Holmes se mit à rire. – La prévoyance, tenez, elle est là ! Il posait le doigt sur le petit œillet métallique fixé dans le bord du chapeau. – Cet œillet, expliqua-t-il, le chapelier ne le pose que sur la demande du client. Si notre homme en a voulu un, c’est qu’il est - 9 - dans une certaine mesure prévoyant, puisqu’il a songé aux jours de grand vent et pris ses précautions en conséquence. Mais nous constatons qu’il a cassé le cordonnet et ne s’est pas donné la peine de le faire remplacer. D’où nous concluons qu’il est maintenant moins prévoyant qu’autrefois, signe certain d’un caractère plus faible aujourd’hui qu’hier. Par contre, il a essayé de dissimuler des taches en les recouvrant d’encre, ce qui nous prouve qu’il a conservé un certain amour-propre. – Votre raisonnement est certes plausible. – Quant au reste, l’âge, les cheveux grisonnants, récemment coupés, l’emploi de la brillantine au citron, tout cela ressort d’un examen attentif de l’intérieur du chapeau, dans sa partie inférieure. La loupe révèle une quantité de bouts de cheveux minuscules, manifestement coupés par les ciseaux du coiffeur. Ils sont gras et l’odeur de la brillantine au citron est très perceptible. Cette poussière, vous le remarquerez, n’est pas la poussière grise et dure qu’on ramasse dans la rue, mais la poussière brune et floconneuse qui flotte dans les appartements. D’où nous pouvons conclure que ce chapeau restait la plupart du temps accroché à une patère. Les marques d’humidité qu’on distingue sur la coiffe prouvent que celui qui le portait transpirait abondamment, ce qui donne à croire qu’il n’était pas en excellente condition physique. – Mais vous avez aussi parlé de sa femme, allant jusqu’à dire qu’elle ne l’aimait plus ! – Ce chapeau n’a pas été brossé depuis des semaines. Quand votre femme, mon cher Watson, vous laissera sortir avec une coiffure sur laquelle je verrai s’accumuler la poussière de huit jours, je craindrai fort que vous n’ayez, vous aussi, perdu l’affection de votre épouse. – Mais cet homme était peut-être célibataire ? - 10 - – Vous oubliez, Watson, qu’il rapportait une oie à la maison pour l’offrir à sa femme ! Rappelez-vous l’étiquette accrochée à la patte du volatile ! – Vous avez réponse à tout. Pourtant, comment diable pouvez-vous avancer que le gaz n’est pas installé chez lui ? – Une tache de bougie peut être accidentelle. Deux, passe encore ! Mais, quand je n’en compte pas moins de cinq, je pense qu’il y a de fortes chances pour que le propriétaire du chapeau sur lequel je les relève se serve fréquemment d’une bougie… et je l’imagine, montant l’escalier, son bougeoir d’une main et son chapeau de l’autre. Autant que je sache, le gaz ne fait pas de taches de bougie ! Vous êtes content, maintenant ? – Mon Dieu, répondis-je en riant, tout cela est fort ingénieux, mais, étant donné qu’il n’y a pas eu crime, ainsi que vous le faisiez vous-même remarquer tout à l’heure, et qu’il ne s’agit, en somme, que d’une oie perdue, j’ai bien peur que vous ne vous soyez donné beaucoup de peine pour rien ! Sherlock Holmes ouvrait la bouche pour répondre quand la porte s’ouvrit brusquement, livrant passage à Peterson, qui se rua dans la pièce, les joues écarlates et l’air complètement ahuri. – L’oie, monsieur Holmes ! L’oie ! – Eh bien, quoi, l’oie ? Elle est revenue à la vie et s’est envolée par la fenêtre de la cuisine ? Holmes avait tourné la tête à demi pour mieux voir le visage congestionné du commissionnaire. – Regardez, monsieur, ce que ma femme lui a trouvé dans le ventre ! - 11 - La main ouverte, il nous montrait une pierre bleue, guère plus grosse qu’une fève, mais d’un éclat si pur et si intense qu’on la voyait scintiller au creux sombre de sa paume. Sherlock Holmes émit un petit sifflement. – Fichtre, Peterson ! C’est ce qui s’appelle découvrir un trésor ! Je suppose que vous savez ce que vous avez là ? – Un diamant, dame ! Une pierre précieuse ! Ça vous coupe le verre comme si c’était du mastic ! – C’est plus qu’une pierre précieuse, Peterson ! C’est la pierre précieuse ! – Tout de même pas l’escarboucle bleue de la comtesse de Morcar ? demandai-je. – Précisément, si ! Je finis par savoir à quoi elle ressemble, ayant lu chaque jour, ces temps derniers, la description qu’en donne l’avis publié dans le Times. C’est une pierre unique, d’une valeur difficile à estimer, mais vingt fois supérieure, très certainement, aux mille livres de récompense promises. – Mille livres ! Grands dieux ! Peterson se laissa tomber sur une chaise. Il nous dévisageait avec des yeux écarquillés. – C’est effectivement le montant de la récompense, reprit Holmes. J’ai tout lieu de croire, d’ailleurs, que, pour des raisons de sentiment, la comtesse abandonnerait volontiers la moitié de sa fortune pour retrouver sa pierre. – Si je me souviens bien, dis-je, c’est au Cosmopolitan Hotel qu’elle l’a perdue ? - 12 - – C’est exact. Précisons : le 22 décembre. Il y a donc cinq jours. John Horner, un plombier, a été accusé de l’avoir volée dans la boîte à bijoux de la comtesse. Les présomptions contre lui ont paru si fortes que l’affaire a été renvoyée devant la cour d’assises. II me semble bien que j’ai ça là-dedans… Holmes, fourrageant dans ses journaux, jetait un coup d’œil sur la date de ceux qui lui tombaient sous la main. Il finit par en retenir un, qu’il déplia, cherchant un article, dont il nous donna lecture à haute voix : Le Vol du Cosmopolitan Hotel « John Horner ; 26 ans, plombier ; a comparu aujourd’hui. Il était accusé d’avoir ; le 22 décembre dernier, volé, dans le coffret à bijoux de la comtesse de Morcar ; la pierre célèbre connue sous le nom d’Escarboucle bleue ». Dans sa déposition, James Ryder, chef du personnel de l’hôtel, déclara qu ‘il avait lui-même, le jour du vol, conduit Horner à l’appartement de la comtesse, où il devait exécuter une petite réparation à la grille de la cheminée. Ryder demeura un certain temps avec Horner ; mais fut par la suite obligé de s’éloigner, du fait de ses occupations professionnelles. A son retour ; il constata que Horner avait disparu, qu ‘un secrétaire avait été forcé et qu’un petit coffret – dans lequel, on devait l’apprendre ultérieurement, la comtesse rangeait ses bijoux – avait été vidé de son contenu. Ryder donna l’alarme immédiatement et Horner fut arrêté dans la soirée. La pierre n ‘était pas en sa possession et une perquisition prouva qu ‘elle ne se trouvait pas non plus à son domicile. « Catherine Cusack, femme de chambre de la comtesse, fut entendue ensuite. Elle déclara être accourue à l’appel de Ryder et avoir trouvé les choses telles que les avait décrites le précédent témoin. L’inspecteur Bradstreet, de la Division B, déposa le dernier ; disant que Horner avait essayé de s’opposer par la - 13 - violence à son arrestation et protesté de son innocence avec énergie. « Le prisonnier ayant déjà subi une condamnation pourvoi, le juge a estimé que l’affaire ne pouvait être jugée sommairement et ordonné son renvoi devant la cour d’assises. Horner, qui avait manifesté une vive agitation durant les débats, s’est évanoui lors de la lecture du verdict et a dû être emporté, encore inanimé, hors de la salle d’audience. » – Parfait, dit Holmes, posant le journal. Pour le juge de première instance, l’affaire est terminée. Pour nous, le problème consiste à établir quels sont les événements qui se placent entre l’instant où la pierre est sortie du coffret et celui où elle est entrée à l’intérieur de l’oie. Vous voyez, mon cher Watson, que nos petites déductions prennent brusquement une certaine importance. Voici l’escarboucle bleue. Elle provient du ventre d’une oie, laquelle appartenait à un certain M. Henry Baker, le propriétaire de ce vieux chapeau avec lequel je vous ai importuné. Il faut que nous nous mettions sérieusement à chercher ce monsieur, afin de découvrir le rôle exact qu’il a joué dans toute cette histoire. Nous aurons recours, pour commencer, au procédé le plus simple, qui est de publier un avis de quelques lignes dans les journaux du soir. Si nous ne réussissons pas comme ça, nous aviserons. – Cet avis, comment allez-vous le rédiger ? – Donnez-moi un crayon et un morceau de papier ! Merci… Voyons un peu ! « Trouvés, au coin de Goodge Street, une oie et un chapeau melon noir. M. Henry Baker les récupérera en se présentant ce soir, à six heures et demie, au 221 B, Baker Street. » C’est simple et c’est clair. – Très clair. Mais, ces lignes, les verra-t-il ? - 14 - – Aucun doute là-dessus. Il doit surveiller les journaux, étant donné qu’il est pauvre et que cette perte doit l’ennuyer. Après avoir eu la malchance de casser la glace d’une devanture, il a pris peur quand il a vu arriver Peterson et n’a songé qu’à fuir. Mais, depuis, il a dû regretter amèrement d’avoir suivi son premier mouvement, qui lui coûte son oie. C’est à dessein que je mets son nom dans l’avis : s’il ne le voyait pas, les gens qui le connaissent le lui signaleront. Tenez, Peterson, portez ça à une agence de publicité et faites-le publier dans les feuilles du soir. – Lesquelles, monsieur ? – Eh bien toutes ! Le Globe, le Star, le Pall Mall, le Saint James’ Gazette, l’Evening News, l’Evening Standard, l’Echo, et les autres, toutes celles auxquelles vous penserez. – Bien, monsieur. Pour la pierre ? – La pierre ? Je vais la garder. Merci… À propos, Peterson, en revenant, achetez-moi donc une oie ! Il faut que nous en ayons une à remettre à ce monsieur pour remplacer celle que votre famille se prépare à dévorer… Le commissionnaire parti, Holmes prit la pierre entre deux do
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