为了正常的体验网站,请在浏览器设置里面开启Javascript功能!
首页 > 如何写法语演讲稿(法语版)

如何写法语演讲稿(法语版)

2011-09-21 31页 pdf 299KB 122阅读

用户头像

is_721009

暂无简介

举报
如何写法语演讲稿(法语版) © G ro up e Ey ro lle s 11 Chapitre 1 Comment composer votre discours Définissez le ton de votre discours Avant même d’écrire le premier mot du discours, il est impératif de déterminer le ton, comme en musique. Il constituera le fil rouge, en quelque sor...
如何写法语演讲稿(法语版)
© G ro up e Ey ro lle s 11 Chapitre 1 Comment composer votre discours Définissez le ton de votre discours Avant même d’écrire le premier mot du discours, il est impératif de déterminer le ton, comme en musique. Il constituera le fil rouge, en quelque sorte, et rien n’empêche de tricoter deux tons différents, à partir du moment où les auditeurs n’en sont pas per- turbés. La rhétorique classique, encore elle, avait fixé plusieurs tons en fonc- tion des circonstances : le judiciaire, le délibératif et l’épidictique. Et chaque ton avait ses caractéristiques propres : une finalité précise, un ton spécifique, des tours rhétoriques bien identifiés, etc. Quel que soit l’intérêt de ces catégories antiques, il faut comprendre que la rhétorique qui fonde le discours relève d’un code social, un peu comme la disposition protocolaire d’une table de dîner officiel ; l’orateur assume en effet sa langue et s’efforce de la rendre excel- lente : c’est à cette aune-là qu’il sera jugé. Jusseaux54039.book Page 11 Mercredi, 13. février 2008 5:16 17 Écrire un discours 12 © G ro up e Ey ro lle s Aussi faut-il tenir pour ridicules les sottises écrites par des auteurs qui confondent publicité et rhétorique : à les entendre, il faudrait en toute situation des mots percutants, des phrases courtes, etc. La question n’est pas de proscrire ce style mais de ne pas lui donner en tous lieux et en tous temps la priorité. La bonne mesure est de prendre en compte les attentes sociales et symboliques de son auditoire. Imaginons un élu préparant un discours pour l’inauguration d’un monument à la Résistance, un religieux s’apprêtant à prononcer une oraison funèbre : quelles seraient les attentes des auditoires ? Sans les reprendre telles quelles, on peut exploiter ces catégories antiques et, peut-être, s’amuser à déterminer des « tours » d’élec- tion pour tel ou tel ton, lesquels seront tous développés au cours de cet ouvrage. Exposé Sa finalité Expliquer, présenter Son ton Modéré, sobre, égal, pédagogue Ses tours de prédilection Audibilité de la structure, chleuasme (figure de modestie) Hommage Sa finalité Saluer un départ, remercier Son ton Lyrique, grave, noble Ses tours de prédilection Métaphores, archaïsmes Polémique Sa finalité Railler, disqualifier, attaquer Son ton Offensif, moqueur Ses tours de prédilection Exclamation, dérivation, néologismes, familiarités. Jusseaux54039.book Page 12 Mercredi, 13. février 2008 5:16 17 Comment composer votre discours © G ro up e Ey ro lle s 13 Évidemment, ces catégories ne sont présentées ici que par commo- dité et elles ne prétendent nullement se constituer en règles. Tout au plus peuvent-elles prétendre à convaincre le lecteur que le ton d’un discours est un aspect important et qu’il convient de réfléchir, comme pour une symphonie, à la « couleur » générale. Le premier tour des présidentielles 2007 : un déferlement évangélique Des exemples éclatants de cette volonté de « colorer » un discours nous ont été donnés par les candidats aux élections présidentielles de 2007, lors du soir du premier tour. En l’occurrence, la couleur choisie était nettement marquée d’espérance évangélique. À tout seigneur tout honneur dans le genre, commençons par François Bayrou : « J’ai une bonne nouvelle pour vous. […] C’est à ces millions de Français que je pense : ils ont fait une magni- fique campagne électorale. Ils ont formé une force nouvelle, la seule force nouvelle de la politique française. Ils ont ouvert un chemin d’espoir pour la France et ce chemin d’espoir ne s’arrêtera pas. Il y a enfin un centre en France. Un centre large, un centre fort, un centre indépendant capable de parler et d’agir au-delà des frontières d’autre- fois. Ceux-là, ces millions de Français, ont compris que la vieille guerre des deux camps ne répondait plus au mal de la France. Je vous le dis : le mal de la France est plus grave qu’on ne le croit dans les deux partis qui sont encore ce soir arrivés en tête. Nous ne sortirons pas la France de la situation qui fait souffrir tant de femmes et d’hommes qui ont besoin qu’on s’occupe d’eux et pas des guerres de partis. Nous n’en sortirons pas sans un changement profond. Ceux-là, ces millions de citoyens ont voulu qu’on ne raconte pas d’his- toire au pays, que l’on ne fasse pas de fausses promesses, qu’on les regarde comme des citoyens, c’est-à-dire comme des responsables. Cette espérance que nous avons fait naître, j’en ai la charge, je ne l’abandonnerai pas, ni une minute, ni une seconde pendant les jours, les semaines et les mois qui viennent. J’aime cette espérance. Je mettrai Jusseaux54039.book Page 13 Mercredi, 13. février 2008 5:16 17 Écrire un discours 14 © G ro up e Ey ro lle s toutes mes forces à rénover la politique française. Je l’ai rénovée hier, je la rénoverai demain. Je n’abandonnerai aucune de ces convictions. Je ne reviendrai pas en arrière. […] Toutes les décisions que je serai amené à prendre dans les jours qui viennent, toutes les positions que nous adopterons, seront inspirées par cette seule conviction : la nouvelle politique est en train de naître, cette espérance est grande et juste, et personne, vraiment personne ne l’arrêtera. Je vous remercie. » Le « mal de la France », et non « le mal français » : la France est personnifiée ; « je vous le dis » ; l’emploi du verbe « souffrir » ; la condamnation des fausses promesses ; l’allusion répétée à l’espé- rance ; le serment de fidélité… nous sommes dans le registre du dolorisme, de l’ordre moral et de la prédication qui se combine avec des accents gaulliens de dénonciation de la guerre des partis. On croirait entendre Jeanne d’Arc appelant les « partis » de France à se mobiliser contre les Angloys ! Même son de cloche, si l’on peut dire, chez Nicolas Sarkozy, qui aura fait feu de tous tons pendant sa campagne. Après un début classique comprenant une invitation au débat… : « Je veux dire à Madame Royal que je la respecte et que je respecte ses convictions et que je souhaite que le débat de ce second tour soit véri- tablement un débat d’idées. » … Le candidat UMP se lance dans une invocation couronnée par un tableau apocalyptique très en vogue chez certains auteurs « décli- nistes » : « J’ai voulu parler à ceux auxquels on ne parlait plus, aux travailleurs, aux ouvriers, aux employés, aux artisans, aux agriculteurs, à la France qui donne beaucoup et qui ne reçoit jamais rien, à la France qui est exaspérée et qui souffre, celle des banlieues en difficulté, des bassins industriels en déclin, des cantons ruraux abandonnés. » Suit une synthèse de sa « promesse », laïcisée puisqu’elle insiste sur le bonheur de l’individu et non du groupe : Jusseaux54039.book Page 14 Mercredi, 13. février 2008 5:16 17 Comment composer votre discours © G ro up e Ey ro lle s 15 « J’ai voulu mettre au cœur de la politique des valeurs comme l’identité nationale, l’autorité, le travail, le mérite. J’ai voulu parler de morale. J’ai proposé la revalorisation du travail, l’école de l’excellence, la moralisa- tion du capitalisme financier, la révolution du développement durable. J’ai dit que ma priorité était de donner à chacun le moyen d’accomplir ses rêves, de réaliser ses ambitions, de réussir sa vie. » Suit l’engagement solennel de les sauver des malheurs qui les menacent et/ou les accablent : « Ces principes sont le fondement de mon projet politique. Quels que soient les obstacles, je n’y renoncerai pas, je ne les renierai pas parce que je suis profondément convaincu que l’avenir de notre pays, sa prospérité, sa place dans le monde en dépendent. Comme en dépend le bonheur des Français. Dans les 15 jours qui restent avant le second tour, je veux dire à tous les Français qui ont peur de l’avenir, qui se sen- tent fragiles, vulnérables, qui trouvent la vie de plus en plus lourde, de plus en plus dure, que je veux les protéger. Je veux les protéger contre la violence, contre la délinquance, mais aussi contre la concur- rence déloyale et les délocalisations, contre la dégradation de leurs conditions de travail, contre l’exclusion. […] Je veux parler à tous ceux que la vie a brisés, aux accidentés de la vie, à ceux qu’elle a usés, à ceux qui sont dans la détresse. Je veux parler aux malades, aux handi- capés, aux personnes âgées, à ceux qu’une pression trop forte a épuisés, à ceux qui ont trop souffert. » Et l’on retrouve la classique « espérance » renforcée par la frater- nité : « Je veux leur redonner de l’espérance. Je veux leur dire que la France dont je rêve est une France qui ne laisse tomber personne, une France qui est comme une famille où le plus faible, le plus vulnérable, le plus fragile a droit à autant d’amour, autant de respect, autant d’attention que le plus fort […]. Cette France fraternelle, c’est celle qui m’a tout donné. Je lui dois tout. Et à mon tour je veux tout lui rendre. Cette France fraternelle j’invite tous les Français de bonne volonté, quels que soient leurs origines, leurs croyances, leurs partis à s’unir à moi pour qu’ensemble nous puissions la bâtir. Vive la République ! Vive la France ! » Jusseaux54039.book Page 15 Mercredi, 13. février 2008 5:16 17 Écrire un discours 16 © G ro up e Ey ro lle s « Nous avions avec Bayrou un christianisme républicain, commente Alain-Gérard Slama1 avec son sens des formules brillantes, nous rencontrons avec Sarkozy un républicanisme chrétien. » Mais c’est Ségolène Royal qui, si l’on peut dire toujours, décroche la palme, non du martyr mais de l’évangéliste2 ; chez elle aussi, écho du déclinisme : « Je veux une France qui renoue avec l’idéal de la République des lumières, les droits de l’homme et de la femme et de la citoyenneté qui ont fait sa force et sa beauté. Venez hommes et femmes de France de tous âges, de tous milieux, de tous territoires et de toutes origines, venez ; forces vives de notre belle nation, venez, serrons-nous les coudes, ensemble nous allons rendre le sourire à notre pays, ensemble nous allons conjurer les mauvais démons de la déprime et du déclin. Chers compatriotes, rassemblons-nous, ce sont nos idées, notre idéal, qui vont gagner car elles sont au service de la France et des Français, de la paix civile et de l’harmonie sociale. J’appelle toutes les énergies et l’espérance à se mettre en mouve- ment pour une France victorieuse, une France présidente, fière d’elle- même pour que les Français s’aiment en elle. Notre victoire est possible car l’audace et la générosité sont là, c’est une question de volonté et de cohérence, je les ai. J’ai besoin de vous parce que la France a besoin de vous. Vive la République vive la France. » 1. Au micro de France-Culture dans sa stimulante chronique quotidienne. L’auteur de ce petit opuscule, qui regarde fort peu la télévision, et surtout pas les soirs d’élection, le remercie de cette chronique qui lui a permis de découvrir avec stupeur ces accents de reconquista. 2. Pour une analyse des discours de campagne à partir d’un très ingénieux « carré sémioti- que des modes d’ancrage », voir le modeste mais captivant opuscule de Denis Bertrand, Alexandre Dézé et Jean-Louis Missika, Parler pour gagner, Presses de Sciences Po, mars 2007. De même, on consultera avec profit le livre de Christian Salmon, Storytelling, La Découverte, 2007 : l’auteur y analyse la propension des politiques à « raconter des histoires » sur le modèle du marketing. Jusseaux54039.book Page 16 Mercredi, 13. février 2008 5:16 17 Comment composer votre discours © G ro up e Ey ro lle s 17 « Déferlement de pathos », conclut Slama. Les trois sont, à notre goût, à la même enseigne de ce point de vue. Et, pas loin derrière, Jean-Marie Le Pen, à Valmy, qui sert à son auditoire un mix de Jésus et de Pascal : « En vérité je vous le dis, dans sept mois, c’est-à-dire demain, il s’agira de vaincre ou de périr, de se relever ou de se soumettre. Car je vous le dis en vérité, nous avons tout à gagner et qu’avons-nous à perdre ? » Variez le ton mais gare aux sorties de route Il est difficile, surtout quand un discours est long, de ne jouer que d’un seul ton : c’est évidemment le cas de l’exposé. Combien de machins interminables, atrocement ennuyeux l’auteur de ces lignes n’a-t-il pas dû lire pour préparer ce petit ouvrage ! Il est donc pri- mordial de varier le ton. Gare cependant aux ruptures brutales, ou de mauvais goût. Ainsi ce discours prononcé par le président de l’Assemblée nationale, Jean-Louis Debré, souvent plus inspiré, à l’occasion de l’inauguration d’une statue de Jean Moulin à Béziers en décembre 20041 : « Ces mêmes drapeaux glorieux de nos armées nous entourent aujourd’hui à Béziers. Dans quelques instants, leur mât va s’incliner et je rends hommage aux hommes et aux femmes qui les portent. Je salue l’héroïsme et le courage de tous les membres de cette armée de l’ombre qui a, dans le sillage de Jean Moulin, permis à la France d’être assise à la table des vainqueurs. » Tout allait plutôt bien : le ton était grave, noble (« glorieux », « aux hommes et aux femmes », « l’héroïsme et le courage de tous », « armée de l’ombre ») et soudain, à la fin de la phrase, une trivialité qui vient briser l’élan lyrique : « être assise à la table des vainqueurs ». On ne 1. Nous reviendrons à plusieurs reprises sur ce discours, au demeurant très intéressant pour la série de tours rhétoriques qu’il utilise (disponible sur le site de l’Assemblée nationale). Jusseaux54039.book Page 17 Mercredi, 13. février 2008 5:16 17 Écrire un discours 18 © G ro up e Ey ro lle s pouvait trouver pire chute : « assise à la table ». La phrase suivante souffre du même mal : « À travers Jean Moulin, c’est la France du redressement national que nous honorons aujourd’hui, la France de la lutte dans l’honneur, une France qui ne renonce pas et qui tourne le dos à la défaite. » Ton héroïque : « C’est la France/la France de/une France qui » et sou- dain, cette fin piteuse : « qui tourne le dos à la défaite ». « Pour aller où ? », a-t-on envie de demander. Une France qui « tourne le dos » et se retrouve « assise à la table des vainqueurs »… Le ton héroïque ne souffre pas la médiocrité, c’est là le drame. De la tenue avant toute chose Quel que soit l’effet recherché, il pourrait tomber à plat si le fran- çais est massacré, si les mots sont impropres. Les exemples seraient foule. Un entre mille : « alibi ». On connaît le sens de ce mot (« ailleurs ») venu du latin et qui en est venu à signifier « ruse illégitime pour échapper à une condamnation ». Pourquoi pas, après tout ? Le français évolue et c’est très bien. Mais dans cette citation, le mot a perdu tout sens identifiable : « … il n’est pas vrai que le savoir soit d’abord l’alibi du pouvoir. Rom- pons avec cette théorie vaseuse. Partons à l’assaut de la connaissance, pour conquérir notre liberté.1 » Le savoir, alibi du pouvoir ? On comprend que l’orateur trouve l’idée vaseuse ! Mais il est loin d’être le seul à employer des mots ou des formules à tort et à travers. Passe encore quand on dit des sottises dans le feu de l’improvisation, mais quand les discours sont écrits, c’est proprement intolérable. 1. Jean-Pierre Chevènement, entretien au Monde, 1983, cité in Suhamy. Jusseaux54039.book Page 18 Mercredi, 13. février 2008 5:16 17 Comment composer votre discours © G ro up e Ey ro lle s 19 Autre source de ridicule : la volonté forcenée de coller aux modes langagières, surtout chez des gens connus pour leur sérieux papal. Ainsi cette préfète de région qui vient inaugurer, par un bon dis- cours très structuré – comme elle sait les faire d’ordinaire1 –, une base de loisirs et qui se sent obligée de « causer tendance » : « Axo’plage invente un nouveau concept de loisir et de détente, entre les centres touristiques classiques et les initiatives citadines de plages urbaines à Saint-Quentin ou Paris. De ce fait, Axo’plage est un nouvel espace de rencontre et découverte mutuelle. C’est plus qu’une base de loisirs, c’est une sorte de portail vers de nouvelles manières d’être ensemble.2 » On dirait une mauvaise plaquette de pub rédigée par des élèves en première année de marketing. Autre source de ridicule : les phrases alambiquées, la syntaxe mas- sacrée. Soit cet extrait d’un discours d’un préfet inaugurant un central téléphonique : « Dans ce contexte, la prise en charge d’un appel, l’apport d’une réponse précise, un entretien de bonne qualité valorisent l’image de votre service et permet également des gains de productivité.3 » Trop souvent la structure des phrases est sacrifiée au profit de la suc- cession de mots à la mode, comme si l’on considérait inconsciem- ment que le mot suffit à l’édification des masses, et que la phrase n’est qu’ornement superflu, excellence d’instituteurs. Autre exemple, du même orateur : « … c’est un défi qu’il nous appartient de relever et de gagner ensemble. » 1. Voir table www.aisne.pref.gouv.fr/2007/discours/ 2. Préfète de l’Aisne, 7 juillet 2007 (www.aisne.pref.gouv.fr/2007/discours/). 3. Jean-Jacques Debacq, préfet de l’Orne, à l’occasion de la présentation du nouveau service téléphonique de la CAF de l’Orne, 21 juin 2001. Jusseaux54039.book Page 19 Mercredi, 13. février 2008 5:16 17 Écrire un discours 20 © G ro up e Ey ro lle s « Relever un défi », certes, mais « gagner un défi » ? L’orateur tenait certainement à glisser le mot « gagner » qui lui semblait suffisant. Quant à le rattacher correctement à ce qui le précède… On trouve des bévues si souvent que les recenser occuperait des armées d’analystes à temps complet. Ainsi chez Jean-Louis Debré : « Nous avons pleinement conscience des efforts que vos pays ont dû accomplir pour satisfaire aux critères politiques et économiques très élevés exigés par l’adhésion : le chemin que les États membres ont par- couru en plusieurs décennies, vous l’avez franchi en une décennie à peine.1 » « Franchir un chemin » ? M. Debré n’a peut-être pas voulu répéter « parcouru ». Dommage : mieux vaut une répétition qu’une impro- priété. Il aura peut-être voulu jouer sur la vivacité de « franchi ». Chacun jugera (voir plus bas sur cette question des licences). Évitez de « c… du marbre » mais ne tombez pas dans la facilité Dans Amadeus, le génial film de Milos Forman sur Mozart, on voit et entend le bouillonnant « divin » reprocher à des personnages d’opéra de « chier du marbre », en l’occurrence de ne rien dire qui ne soit de grave et noble tenue. Dans un registre un peu plus relevé, Hugo avait appelé à « mettre un bonnet rouge au vieux dictionnaire » : « Et sur l’Académie, aïeule et douairière, Cachant sous ses jupons les tropes effarés, Et sur les bataillons d’alexandrins carrés, Je fis souffler un vent révolutionnaire. Je mis un bonnet rouge au vieux dictionnaire. Plus de mot sénateur ! plus de mot roturier !2 » 1. Allocution introductive à la réunion avec les présidents d’Assemblées des dix nouveaux États membres de l’Union européenne, 3 décembre 2003. 2. Victor Hugo, Les Contemplations. Jusseaux54039.book Page 20 Mercredi, 13. février 2008 5:16 17 Comment composer votre discours © G ro up e Ey ro lle s 21 Votre discours, pourvu que la circonstance s’y prête, peut gagner à des moments d’un ton détendu voire légèrement familier. C’est en tout cas ce que tente le président d’Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta1 : « Tout comme ceux qui m’ont précédé à cette tribune, je suis très heu- reux de pouvoir m’exprimer aujourd’hui sur la responsabilité environ- nementale. Beaucoup de choses très intéressantes ont déjà été dites. Le point positif est que nous sommes sur la même longueur d’ondes. » C’est un moyen de signifier à ses auditeurs que l’on parlera fran- chement. On peut même se permettre une pointe de familiarité si la circonstance s’y prête, à la façon de François Bayrou dans les exemples qui suivent : « Nous, nous sommes des démocrates et, pour nous, cela signifie éty- mologiquemen
/
本文档为【如何写法语演讲稿(法语版)】,请使用软件OFFICE或WPS软件打开。作品中的文字与图均可以修改和编辑, 图片更改请在作品中右键图片并更换,文字修改请直接点击文字进行修改,也可以新增和删除文档中的内容。
[版权声明] 本站所有资料为用户分享产生,若发现您的权利被侵害,请联系客服邮件isharekefu@iask.cn,我们尽快处理。 本作品所展示的图片、画像、字体、音乐的版权可能需版权方额外授权,请谨慎使用。 网站提供的党政主题相关内容(国旗、国徽、党徽..)目的在于配合国家政策宣传,仅限个人学习分享使用,禁止用于任何广告和商用目的。

历史搜索

    清空历史搜索