Leçon 2 :
I.
1. Le premier ne vaut pas le deuxième, le deuxième est inférieur au troisième.
2. Qui prétend que la femme ne vaut pas l’homme ?
3. Ces trois compositions sont toutes plus mauvaises les unes que les autres.
4. La télé ne vaut pas le cinéma.
5. On va moins vite à pied qu’à vélo.
6. Il vaut mieux que ce soit moi qui y aille plutôt que toi.
7. En matière du savoir-faire personne ne peut égaler le maître ouvrier Zhang.
8. On se porte moins bien qu’il y a dix ans.
9. A l’époque-là, notre famille allait en empirant.
10. Cette photo est moins réussie que l’autre.
11. Stupide que tu es, tu ne vaux même pas une gosse.
12. Comment veux-tu que je sois plus fort que toi en anglais, puisque mon anglais ne vaut même pas le sien ?
13. Plutôt que de perdre du temps à lui téléphoner, il vaut mieux se rendre à vélo chez lui.
14. A cette époque-là, les serfs menaient alors une vie pire que celle de bêtes de somme.
II.
1. Si cet enfant est insupportable, c’est que ses parents satisfont tous ses caprices.
2. Sous l’impulsion de la colère, Xiao Wu, d’habitude si doux, a gifler son supérieur hiérarchique.
3. Au fur et à mesure du développement de l’économie, les magasins regorgent de marchandises de toutes sortes.
4. S’il a pu faire bonne contenance malgré cette contrariété dans son travail, c’est parce qu’il y a été préparé.
5. Dépourvue de sens du beau, cette jeune fille croit suivre la mode en s’affublant de vêtements disparates.
6. Vous n’êtes pas sans savoir que le français est une langue difficile à apprendre et qu’on ne peut la posséder qu’à condition de travailler dur.
7. Paul vient d’emménager dans un nouvel appartement. Mais il est obligé de vendre les meubles anciens qui lui reviennent de ses grands-parents, car ils jurent avec son appartement moderne.
8. Le médecin engage ce diabétique à suivre scrupuleusement le régime prescrit.
IV.
Né dans une famille de chirurgien, Flaubert était de constitution chétive dès son enfance. A la sortie du lycée, il alla à Paris pour entreprendre des études de droit, qu’il dut interrompre peu de temps après pour cause de maladie. En 1845, durement atteint par la disparition successive de son père et de sa soeur, il se retira dans sa propriété près de Rouen, pour s’y plonger dans les créations littéraires. Comme il avait l’habitude d’écrire à longueur de nuit, sa lampe de bureau à abat-jour vert devint en quelque sorte le phare des pêcheurs qui travaillaient la nuit sur la Seine. En 1856, il acheva ‘‘Madame Bovary’’oeuvre qui porte la marque de son génie. Il y dépeint la vie d’Emma, fille d’un propriétaire terrien. Corrompue par la vie malsaine de la haute société, Emma se met à vivre dans la débauche. Puis abandonnée, elle finit par se suicider en s’empoisonnant à l’arsenic. Le roman a fustigé sans merci la société de l’époque ainsi que les personnalités bourgeoises de toutes sortes. Le roman a provoqué un bouleversement dans les milieux littéraires européens. Il passait pour une oeuvre monumentale du réalisme. (une pierre angulaire du réalisme)
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